Ligue 1 - L'arbitrage n'était pas à la hauteur, l'OM et le PSG non plusEn expulsant Thiago Motta injustement, Clément Turpin n'a pas aidé le spectacle d'OM-PSG. Joueurs et entraîneurs, sur la retenue, non plus. Notre antisèche.[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]Le jeu : Parisiens et Marseillais ont tout oublié
OM-PSG, ça devait être un choc entre une équipe ambitieuse, appelée à s'en sortir par le jeu, et un cador renforcé par une prestation éclatante sur la scène européenne en milieu de semaine. Au final, en dehors des faits de jeu liés à l'arbitrage, on n'a quasiment rien vu. Engaillardis par l'apathie parisienne en début de match, les Marseillais ont existé vingt minutes. Jusqu'à l'expulsion de Thiago Motta. Dans un début de match verrouillé par l'application de chacun à veiller en premier lieu au replacement (très bas), aux alignements et à la couverture, ce sont les montées des latéraux qui ont provoqué les premiers émois, notamment via Benjamin Mendy.
Problème, les intentions marseillaises ont disparu à peine l'ouverture du score acquise. Au moment où, à 11 contre 10, les hommes d'Elie Baup avaient tout loisir d'affirmer leur emprise sur le match. Au moment, surtout, où ceux de Laurent Blanc ont enfin commencé à jouer. L'infériorité numérique n'a pas rendu son liant à la construction parisienne, très décousue, mais au pied du mur, Ibra et compagnie ont remis de l'intensité et ont su aller à l'essentiel. Inutile, Lavezzi a laissé sa place à Rabiot pour permettre à Blanc de conserver son triangle de récupérateurs-relayeurs dans l'entrejeu. Associé à Cavani devant, Ibra a rangé les talonnades et remises dans son dos dont il abusait en début de match, sans parvenir à délier le jeu parisien. Locaux comme visiteurs, les ambitions de chacun ont manqué à l'appel. Et ça, Clément Turpin n'y pouvait rien.
Les joueurs : Valbuena muselé
Pour insuffler la cadence offensive à son équipe, Elie Baup compte tout particulièrement sur Mathieu Valbuena. L'entraîneur marseillais ne s'y trompe pas, ce ne sont pas Jordan Ayew ou Dimitri Payet, encore très insuffisants, qui vont s'en occuper. Mais cette fois, le meneur de jeu de l'OM n'a pas plus brillé en dehors de la boucle piquée qui a valu à Thiago Motta un carton rouge immérité. D'entrée de match, Valbuena s'est accroché avec Marco Verratti. Prélude d'une soirée au cours de laquelle l'international français, obnubilé par l'axe, a toujours trouvé le petit Italien sur ses talons ou, à défaut, Blaise Matuidi, Thiago Matuidi puis Adrien Rabiot. Plombés par un important déchet technique, les créateurs parisiens n'ont pas plus trouvé les solutions malgré la grosse activité de Cavani, décisive pour l'égalisation de Maxwell. Dans une surface de réparation abandonnée par les attaquants parisiens, le latéral brésilien a eu la bonne idée de monter pour reprendre victorieusement le centre de Van der Wiel. Bien senti et déterminant. Comme contre Montpellier, dès la première journée.
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]La stat : 24 ballons perdus par Ibra
Ses prérogatives de leader technique, Zlatan Ibrahimovic en use et en abuse. Parfois, ça passe. Au Vélodrome, ça ne cassait pas trois pattes à un canard. Le Suédois a perdu 24 ballons sur 61 joués et réussi seulement 63% de ses passes.
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]Le tournant qui n'a pas eu lieu
Mal parti, le match n'a pas été aidé par l'expulsion de Thiago Motta, facteur essentiel (avec l'apathie marseillaise) de la physionomie de la dernière heure de jeu. La rencontre plus emballée que cette affiche nous promettait, elle n'aurait eu lieu qu'à la faveur d'un élément déclencheur précoce. Un but sur une des actions phocéennes du début de match (coup-franc de Valbuena à la 11e, double parade de Sirigu à la 21e) par exemple, pour obliger le PSG à réagir plus vite et dans d'autres circonstances.
Le tweet qui démontre l'influence de Clément Turpin sur le jeu
L'expulsion de Thiago Motta a eu UNE vraie conséquence pour le PSG. Certains supporters parisiens ne trouvaient pas lieu de s'en plaindre. Les suiveurs de la Serie A, eux, ont dû sauter de joie.
La question : Le PSG et Monaco, déjà irrattrapables ?
Il a fallu attendre la 6e journée de la Ligue 1 pour voir le PSG et l'AS Monaco occuper les deux premières places de la Ligue 1 cette saison. Trois semaines plus tard, le break semble fait avec quatre points d'avance sur Lille et l'OM. Encore victorieuse de Saint-Étienne samedi, l'ASM tient la cadence qui lui a permis de prendre les commandes dès la quatrième journée et un succès à Marseille. Dimanche, le PSG a imité le club princier pour l'accompagner en tête de la Ligue 1 et renvoyer à ses limites l'OM, pourtant présenté comme le concurrent le plus ambitieux du duo de nouveaux riches de la Ligue 1. Désormais, les Marseillais sont les plus ambitieux à distance raisonnable de Monaco et du PSG.
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