FIFA : la démocratie, pas le meilleur allié de la Coupe du monde selon Valcke...
Actu Mondial 2014, Mise en ligne: le
25/04/2013 Le secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke avait
déjà beaucoup d'ennemis au Brésil, son cas ne devrait pas s'arranger
après ses propos polémiques tenus mercredi à Zurich, lors d'une
conférence de presse organisée au siège de l'instance mondiale du
football...
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]J. Valcke ne s'est pas fait que des amis au Brésil
A un peu plus d'un an de sa Coupe du monde, le Brésil
est encore loin d'être prêt à accueillir la compétition, ce qui lui a
valu les remontrances de la FIFA ces derniers mois. Très critiqué par le
pays hôte pour ses propos tenus l'année dernière, Jérôme Valcke ne va
pas arranger son cas, après sa nouvelle sortie mercredi soir.
La démocratie, une entrave selon Valcke
Le secrétaire général de l'instance mondiale du football
s'est en effet montré complaisant à l'égard des régimes autoritaires,
avec qui il est plus facile de collaborer selon lui qu'avec les
démocraties. «Je vais dire quelque chose de fou, mais un moindre niveau de démocratie est parfois préférable pour organiser une Coupe du monde» , a-t-il lancé en conférence de presse.
«Quand on a un homme fort à la tête
d'un Etat qui peut décider, comme pourra peut-être le faire Poutine en
2018, c'est plus facile pour nous les organisateurs, qu'avec un pays
comme l'Allemagne où il faut négocier à plusieurs niveaux» ,
a-t-il ajouté. Le Brésil est selon lui un parfait exemple des
difficultés auxquelles la FIFA est confrontée avec les démocraties.
Vivement la Russie et le Qatar...
Le système politique y est en effet divisé en trois niveaux, fédéral, régional et municipal. «Il
y a différentes personnes, différents mouvements, différents intérêts
et c'est assez difficile d'organiser une Coupe du monde dans ces
conditions» , a jugé le Français. Candidat à la succession de
Sepp Blatter en 2015, Valcke pourra se consoler avec les deux prochaines
éditions, attribuées à la Russie et au Qatar, où le pouvoir est
centralisé entre les mains d'un seul homme...